En 2019, Ecobank Transnational Incorporated est arrivé au 1er rang des groupes bancaires de la zone de l'Union monétaire et économique ouest-africaine (UEMOA), selon un rapport de la Banque Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Le groupe basé à Lomé, au Togo, doit cette position à ses parts de marché qui sont de l'ordre de 12,8 % dans cette sous-région. C'est mieux que le groupe français Société Générale qui compte 10,1 % de parts de marché, et les groupes marocains Bank of Africa et Atlantic Business International qui comptent respectivement 9,7 % et 9,2 %.
Au total, l'on dénombre 29 groupes bancaires en activité dans la zone UEMOA. La France partenaire historique de cette sous-région y est représentée par 2 acteurs majeurs : BNP Paribas et la Société Générale. La filiale de cette dernière (Société Générale Côte d'Ivoire) est la première banque de l'Union, en termes de total de bilan, de dépôts collectés et de crédits accordés à la clientèle.
La domination française dans le secteur bancaire de l'UEMOA est désormais réduite. Les groupes y totalisent seulement 14 % de parts de marché, 16 % des dépôts, 17,2 % des crédits octroyés à la clientèle et 17,3 % du résultat net global provisoire.
Rappelons que le secteur bancaire ivoirien est le plus important de la zone UEMOA et que le taux de bancarisation a atteint 21,6 % fin 2019, contre une moyenne régionale de 19,3 %. Alors que l'accès aux services bancaires et de la microfinance était de seulement 21,8 % à fin 2013, les nouveaux acteurs de monnaie électronique ont permis de porter ce taux à environ 70 % de la population. Fort du développement des services bancaires en ligne et sur mobile: une majorité assez importante des banques en Côte d’Ivoire disposent de services m-banking et de e-banking.
La Côte d’Ivoire est une plateforme potentielle pour le développement de la FINTECH (ce sont en moyenne 15 M EUR de transaction financière qui s’opère quotidiennement : 8 % de la population fait régulièrem