La Côte d’Ivoire est considérée par un nombre croissant d’entreprises étrangères comme la porte d’entrée pour leur développement en Afrique de l’Ouest et au-delà.
La Côte d’Ivoire a en effet de nombreux atouts. Elle jouit d’une économie dynamique et résiliente qui a bien résisté à la crise sanitaire. En 2020, pour la deuxième année consécutive, Deloitte en a même fait le pays le plus attractif d’Afrique.
Une croissance de 1,8 % malgré la crise sanitaire
Alors que l’Afrique subsaharienne a enregistré une récession de 3,4 % en 2020, le pays a maintenu une croissance de 1,8 %. La Côte d’Ivoire s’appuie sur une diversification unique de son économie. Si le secteur agricole reste important pour le premier exportateur mondial de cacao et de noix de cajou, l’industrie représente désormais 23 % du PIB et les services ne cessent de se développer, notamment portés par la consolidation du hub logistique et financier régional d’Abidjan.
Les grands projets d’infrastructures dans le domaine des transports (métro, route côtière, extension de l’aéroport), de l’énergie, et les ouvrages du Grand-Abidjan ou ceux de la CAN 2023 devraient permettre de résister aux effets de la pandémie, à court et moyen terme.
Bonne image auprès des investisseurs internationaux
Première économie de l’UEMOA (40 % du PIB total de la zone), la Côte d’Ivoire bénéficie d’un cadre macro-économique sain. L’appartenance du pays à la zone franc assure une stabilité monétaire qui se traduit par l’absence de risque de change pour les exportateurs et investisseurs. Et si le déficit budgétaire s’est creusé en raison de la crise sanitaire, l’endettement reste sous contrôle. La Côte d’Ivoire conforte ainsi son image de pays bien géré auprès des investisseurs internationaux.
Nombreuses perspectives pour les entreprises françaises
Pour les entreprises françaises qui disposent d’une bonne image en Côte d’Ivoire, les perspectives restent nombreuses. Deuxième partenaire commercial avec une part de marché de 11 % en 2020 (1,1 Md EUR), la France occupe une place majeure dans l’économie ivoirienne. Et inversement. La Côte d’Ivoire représente le 2e débouché de la France en Afrique subsaharienne, juste derrière l’Afrique du Sud.
À l’aube d’un nouveau mandat au cours duquel le président Ouattara entend privilégier la relance économique via l’amélioration du cadre des affaires, le développement de nouvelles infrastructures et une offre étendue de services publics, il importe plus que jamais de s’y intéresser.
Cependant, en Côte d’Ivoire, particulièrement, votre démarche de prospection requiert de l’assiduité et doit s’inscrire dans une logique de long terme, d’autant plus que les bons chiffres du pays attisent les convoitises, et donc la concurrence notamment chinoise, turque ou encore marocaine.