Malgré les bouleversements de ces dernières années – Brexit et crise sanitaire – le Royaume-Uni reste un pays économiquement puissant et résilient. Les divers organismes de prévision annonçaient le retour d’un chômage de masse, la chute de la livre sterling,.. Or, la monnaie s’est appréciée, passant de 1,12 EUR le 1er janvier 2021 à 1,17 EUR en juin de cette même année soit une hausse de 4,4% par rapport à la fin de la période de transition ; le taux de chômage se stabilise à 4,8%. Le Royaume-Uni demeure, de manière générale, un marché solvable de grande taille avec un climat propice aux affaires notamment grâce à une fiscalité avantageuse pour les entreprises et une grande flexibilité du travail.
Des opportunités sans précédent
Les opportunités y sont nombreuses pour les entreprises européennes et tout particulièrement pour les exportateurs français dont l’offre est reconnue et plébiscitée notamment dans les secteurs agro-alimentaires, automobiles, aéronautiques, machines et équipements d’usage général, pharmaceutiques et cosmétiques.
Néanmoins, si l’attractivité des produits français est incontestée, le Royaume-Uni n’est pas un marché pour les non-initiés à l’export. C’est sur le long-terme et avec des produits disposant d’un avantage comparatif qu’il faut aborder le marché britannique car les concurrents du monde entier s’y pressent.
Une économie portée par les services
L’économie britannique est essentiellement portée par les services. La City de Londres étant l’une des places financières majeures au monde, le poids des services financiers et des assurances est particulièrement lourd.
Le secteur industriel reste toutefois important et s’appuie sur les secteurs aérospatial, chimique, pharmaceutique et automobile. Le secteur de l’énergie est marqué par l’exploitation du pétrole et du gaz naturel en Mer du Nord. Le Royaume-Uni s’appuie par ailleurs sur l’énergie nucléaire, dont il entend poursuivre le développement. Enfin, il développe depuis plusieurs années une politique ambitieuse en faveur des énergies renouvelables, en particulier dans le domaine de l’éolien maritime.
La Grande-Bretagne conserve sa relation forte avec la France : 6e client de la France (7% des exportations) et 1er excédent commercial dans le monde (12,5 Mds EUR en 2019). La présence française y est importante : 3 000 filiales employant 360 000 personnes.
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