Aéronautique

La France est une grande nation de l’aéronautique qui bénéficie d’une filière industrielle dynamique, structurée et innovante.


Une filière prioritaire pour la France

Le secteur aéronautique, premier contributeur de la balance commerciale française, est stratégique pour notre économie. La France est le seul pays, avec les États-Unis, à disposer d’une industrie aéronautique complète, comprenant la conception, la production et la maintenance de matériels aéronautiques (avions, hélicoptères, drones, dirigeables) civils et militaires.



Le secteur en chiffres


  • 70,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023 (source Gifas)
  • + 1 000 entreprises
  • 210 000 emplois 
  • 23,5 milliards d’euros : contribution à la balance commerciale en 2022
    (Source : Conseil national de l’Industrie)

 

Les ambitions de la France


Se maintenir au meilleur niveau mondial en termes de compétitivité, de flexibilité, de R&D en vue de décarboner le secteur et les appareils.

Les atouts de la France

Un écosystème fertile


La France possède un écosystème propice à la réussite des entreprises aéronautiques.

De nombreux grands groupes, comme Airbus, Thales, ATR et Safran s’appuient sur un tissu d’entreprises sous-traitantes, PME et ETI principalement, dont les compétences vont de la fabrication d’outillages, d’éléments mécaniques et électroniques simples jusqu’à la conception, la fabrication et l’assemblage d’éléments complexes.

La France compte également trois pôles de compétitivité : Aerospace Valley (Occitanie et Nouvelle-Aquitaine), ASTech (Ile-de-France) et SAFE Cluster (Provence-Alpes-Côte d’Azur).



Une R&D forte


La construction aéronautique et spatiale est la 2ème industrie manufacturière en matière de R&D. Exemples de projets à l’étude : le constructeur européen Airbus affiche l’objectif de faire voler un avion à hydrogène dès 2035 et Safran développe de nouveaux moteurs hybrides. (Source : Mesri, 2018)



Des formations de pointe


Le Groupement des grandes écoles aéronautiques et spatiales de France est constitué de l’École nationale de l’aviation civile et de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-SUPAERO) situés à Toulouse, ainsi que de l’École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique (ISAE-ENSMA), à Poitiers.

Ils ont choisi la France

  • L’entreprise américaine Collins Aerospace a investi à Figeac (Occitanie) dans un centre d’excellence Hélice, opérationnel depuis 2021 et dédié au développement des hélices pour les futures générations de turbopropulseurs. Ce centre, dont l’investissement total s’élève à 32 millions d’euros, parmi lesquels 2 millions d’euros proviennent de la région Occitanie, participe au développement d’une aviation décarbonée ainsi qu’au rayonnement national et international de l’entreprise.

           

  • L’entreprise allemande Lilium a annoncé un investissement de 400 millions d'euros pour la construction d'une usine aéronautique pour assembler un avion électrique. L'implantation est prévue d’ici 2026. Plusieurs sites sont étudiés en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie, avec 850 emplois à la clé. Il s’agit du projet innovant du moment dans l'industrie aéronautique.

 

  • L’entreprise IMET Alloys, dont le siège social est basé en Ecosse, a investi 15 millions d’euros en 2022 dans un projet unique en Europe de recyclage et de valorisation du titane et des superalliages pour l’industrie aéronautique. Sur l’ancien site de Borgwarner en Corrèze (Nouvelle-Aquitaine), fermé en 2020, l’entreprise a déjà implanté plusieurs lignes de traitement et recruté une quinzaine de personnes. IMET Alloys vise cinquante emplois en cinq ans, pour lancer une nouvelle phase de développement avec l’implantation d’un centre de R&D.