Le Président uruguayen, Tabaré Vásquez et le Ministre des relations extérieures chilien, Heraldo Muñoz ont signé mardi un nouvel accord de libre-échange visant à approfondir les relations commerciales déjà existantes entre les deux pays. Si la libre circulation des biens était déjà actée, grâce au traité signé entre le Chili et le Mercosur (Acuerdo de Complementación Económica 35), celui de mardi y ajoute celle des services et des capitaux, et intègre des volets « nouvelle génération » comme le respect de normes environnementales et sociales. Pour la première fois dans un traité de libre-échange, l’accord introduit l’idée de parité, en « soulignant le rôle des femmes dans le processus de croissance économique, d’échange, et d’investissement ». Cette nouvelle signature s’inscrit dans la politique d’ouverture prônée par le gouvernement uruguayen, qui souhaite mieux insérer son pays dans le commerce international. Du côté chilien, elle incarne une volonté de ne pas se concentrer uniquement sur l’Alliance du Pacifique, en se tournant vers d’autres partenaires régionaux.
