Le Mexique,

2e économie d’Amérique latine et 15e économie mondiale, le Mexique bénéficie d’une position géographique stratégique, à la croisée des marchés nord-américains et latino-américains.

Le pays de Frida Kahlo et de Carlos Santana est un défenseur du libre-échange et de l’intégration commerciale.

Avec 12 accords de libre-échange incluant 46 pays et 23 accords de promotion et de protection réciproque des investissements, le Mexique est l’un des pays les plus ouverts au monde.

 

Son modèle de croissance repose sur un lien particulièrement fort avec l’économie américaine. Sa position géographique lui permet d’avoir une relation économique et commerciale privilégiée avec les États-Unis. En 2019, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a permis au Mexique du passer du rang de 3e à 1er partenaire commercial des États-Unis. Les IDE, attirés par la politique stratégique du pays, sont largement destinés à alimenter la machine exportatrice mexicaine et participent à faire du pays la « base arrière » industrielle des États-Unis. L’industrie mexicaine – l’un des moteurs de la croissance et pesant 23 % du PIB – est notamment spécialisée sur l’activité d’assemblage d’éléments importés pour la plupart des États-Unis.

 

Les entreprises françaises viennent au Mexique avant tout pour son marché intérieur, qu’elles fassent partie des 4000 exportateurs français recensés en 2019, ou des 600 filiales françaises implantées localement employant 170 000 personnes. Elles viennent au Mexique pour sa capacité d’innovation, son esprit entrepreneurial, pour y investir dans des projets de ville durable, d’énergies renouvelables, de tourisme, pour y coopérer dans les industries créatives ou pour y renforcer les filières automobiles, aéronautique ou agroalimentaire.

 

Des opportunités dans de nombreux secteurs

Résultat positif de l’ouverture économique du Mexique, son système aéroportuaire est l’un des plus dynamiques d’Amérique latine et confirme sa place de plateforme logistique régionale : il compte 76 aéroports dont 64 internationaux, 117 ports, 1394 aérodromes et 408 héliports.

Le Mexique dispose également d’un vaste marché intérieur de près de 130,5 millions d’habitants (11e rang mondial) dont 55 millions de consommateurs au pouvoir d’achat « européen » représentant des opportunités dans de nombreux secteurs.

Le nouveau gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador réforme en profondeur son système de santé en s’inspirant du modèle français, et a placé la digitalisation de l’éducation parmi l’une de ses priorités.

L’actuelle administration cherche désormais l’autosuffisance et la sécurité alimentaire à travers le développement des petits producteurs, dont les besoins en technification s’accroissent. Le Mexique est aussi la 11e puissance agricole mondiale, le 4e producteur agricole de produits bio, le 3e producteur de produits alimentaires « ultra-transformés » et le 1er exportateur mondial de bière.

Les industries automobile et aéronautique offrent également de belles opportunités : le Mexique est le 8e producteur et 5e exportateur de véhicules légers (le secteur a attiré le plus grand nombre d’IDE), et le 13e fabricant mondial de composants aéronautiques (Safran représente le 1er employeur du secteur avec 16 usines dans le pays). Compte tenu de sa croissance remarquable dans ce secteur au cours des deux dernières décennies, le Mexique est destiné à devenir l’un des principaux constructeurs aéronautiques du 21e siècle.

Le Mexique est riche en ressources naturelles : il est le 1er producteur d’argent au monde et le 11e producteur de pétrole.

Des faiblesses structurelles, mais toujours des opportunités

Le Mexique reste une économie à deux vitesses : même s’il présente encore les caractéristiques d’un pays en développement avec de très fortes inégalités (entre zones urbaines et zones rurales et entre Nord et Sud notamment) et une économie informelle importante, le pays est devenu très attractif pour les investisseurs étrangers et affiche l’un des revenus par tête les plus importants de la région.

Les faiblesses structurelles de l’économie Mexicaine représentent des opportunités pour nos entreprises : les besoins se trouvent principalement dans la formation de la main d’œuvre inégalement qualifiée selon les secteurs et les régions, ou encore dans l’amélioration de la productivité de l’industrie.

Plébiscité par les entreprises internationales (notamment américaines, canadiennes, allemandes, espagnoles, chinoises, coréennes et japonaises), le Mexique reste l’une des principales portes d’entrée sur l’Amérique latine et les États-Unis.

Exporter au Mexique nécessite de s’armer de patience, mais à terme s’avère payant pour les entrepreneurs qui ont relevé le défi !

 

Voulez-vous mieux connaitre le Mexique et faire partie des entreprises françaises présentes dans ce pays ? Commandez le Guide des affaires Mexique en cliquant ici.